J'ai été témoin des conséquences inattendues de la réglementation australienne très stricte en matière de vapotage. Depuis un mois, je suis chez moi, loin de Melbourne, et ce que j'ai observé est à la fois choquant et désolant.
À ma grande surprise, un nouveau bureau de tabac avait ouvert ses portes dans notre petite ville tranquille, occupant un local auparavant tenu par un fleuriste. Cela semblait incongru, mais sans grande importance. Pourtant, une semaine seulement après l'ouverture, le magasin a été cambriolé à la voiture-bélier. Les propriétaires, visiblement déterminés, ont installé des bornes pour prévenir de futurs actes de vandalisme.
Mais leurs ennuis ne s'arrêtaient pas là. Il y a environ trois semaines, le magasin a de nouveau été la cible d'un cambriolage à la voiture-bélier, et cette fois-ci, il a été incendié, le détruisant entièrement et endommageant les commerces voisins. Ce magasin se trouve à deux rues de chez moi. La même nuit, un autre magasin de la petite ville d'Ararat a également été la cible d'un attentat à la bombe incendiaire.

La semaine dernière, deux hommes de Melbourne ont été arrêtés en lien avec ces crimes.
Ces événements ont mis en lumière les lacunes de la politique australienne actuelle en matière de vapotage. En restreignant fortement l'accès à des alternatives plus sûres comme la cigarette électronique, le gouvernement alimente involontairement un marché noir dangereux. Les fumeurs désespérés, à la recherche de solutions plus sûres, se retrouvent avec peu d'options légales et se tournent vers des sources illicites. Cela met non seulement leur santé en danger, mais engendre également la criminalité et la violence dans nos communautés, comme en témoignent les attaques dévastatrices contre ces bureaux de tabac.
Les politiques restrictives censées protéger la santé publique incitent en réalité les gens à reprendre des habitudes tabagiques plus nocives et créent un terrain propice à la criminalité. Le vapotage, dont l'innocuité est nettement moindre que celle du tabac, est injustement ciblé et restreint, malgré les preuves de plus en plus nombreuses qui attestent de ses bienfaits.
L'Australie doit revoir sa politique en matière de vapotage. Au lieu de mesures punitives qui poussent les gens vers le marché noir, dangereux, il faudrait privilégier la réduction des risques et proposer aux fumeurs des alternatives plus sûres et accessibles. Cela permettrait non seulement d'améliorer la santé publique, mais aussi de réduire la criminalité et la violence liées au commerce illégal du tabac.
Ayant constaté de visu les conséquences de ces attaques, je suis plus que jamais convaincu de l'échec de nos politiques actuelles. Il est temps pour l'Australie de suivre l'exemple des pays qui ont adopté la réduction des risques et qui ont constaté des améliorations significatives en matière de santé publique.
[La personne dont les expériences et les observations sont partagées dans cet article de blog a choisi de rester anonyme. Toutes les anecdotes et tous les détails personnels ont été inclus avec sa permission. Les points de vue exprimés dans cet article sont personnels et reflètent les expériences et les opinions de cette personne.]