Le mois dernier, une centaine d'experts de haut niveau dans le domaine de la santé publique et de la réduction des risques liés au tabac ont adressé un message clair à l'OMS, un appel à mettre fin à la guerre contre le vapotage et les autres alternatives à la nicotine.

L’OMS doit reconnaître l’inefficacité de sa méthodologie et consulter la communauté scientifique et les consommateurs afin de sauver des millions de vies.

Parmi les experts présents figuraient le professeur Bernhard Mayer, conseiller scientifique de la World Vapers' Alliance (WVA), et le Dr Colin Mendelsohn, expert australien en santé publique. Ils ont souligné que l'approche actuelle de l'OMS contre le vapotage ’ entraînera une augmentation des décès et des souffrances liés au tabagisme “. ” Cent experts se sont exprimés, et les consommateurs s'accordent à dire que le vapotage et les autres méthodes de réduction des risques liés au tabac doivent être au cœur des mesures visant à sauver des vies. L'OMS ignore ce fait pour le moment, mais nous lui demandons d'écouter. 200 millions de vies en dépendent. Il est temps de mettre fin à la guerre contre le vapotage “, a déclaré Michael Landl, directeur de la WVA.

Un communiqué de presse de la WVA a souligné la nécessité pour l'OMS de reconnaître l'inefficacité de sa méthodologie et de consulter la communauté scientifique et les consommateurs afin de sauver des millions de vies. “ Nous présentons ci-dessous nos trois principales demandes à l'Organisation mondiale de la Santé en amont de sa conférence sur la lutte antitabac, la COP9, qui se tiendra en novembre : »

CE QUE LES CONSOMMATEURS ATTENDENT DE L'OMS :

• LA RECONNAISSANCE ET L'INTÉGRATION DES MÉTHODES DE RÉDUCTION DES MÉFIES LIÉES AU TABAC
• LE DROIT D'ACCÈS ET D'ABORDABILITÉ POUR LES CONSOMMATEURS
• LA PARTICIPATION EFFICACE DES CONSOMMATEURS AUX DISCUSSIONS DE LA COP9”

Les pays qui suivent les recommandations de l'OMS continuent de lutter contre des taux de tabagisme plus élevés.

Conformément à ces arguments, un récent livre blanc de 59 pages, présentant des études de cas menées dans plusieurs pays pour mesurer les progrès réalisés en matière de sevrage tabagique, a montré que ceux qui suivent les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé continuent de lutter contre des taux de tabagisme plus élevés.

Intitulée “ Vapoter, ça marche. Meilleures pratiques internationales : Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, France et Canada ”, cette publication, éditée par la Property Rights Alliance, présente quatre études de cas réalisées par Christopher Snowdon (Institute of Economic Affairs, Royaume-Uni), Louis Houlbrooke (New Zealand Taxpayers' Union, Nouvelle-Zélande), Patrick Coquart (IREF, France) et le professeur Ian Irvine (Université Concordia, Canada). Elle confirme ainsi les observations des experts en santé publique.

“ Les pays appliquant des politiques progressistes de réduction des risques liés au tabac constatent une baisse significative des taux de tabagisme. En revanche, ceux qui suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé continuent de déplorer un nombre excessif de maladies et de décès liés au tabagisme ”, a déclaré la Coalition des défenseurs de la réduction des risques liés au tabac en Asie-Pacifique (CAPHRA).

Nancy Loucas, coordinatrice exécutive de CAPHRA, a déclaré que la publication de ces données importantes coïncidait heureusement avec la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT), qui tient ce mois-ci sa fameuse COP9. “ En définitive, cette étude démontre que les pays qui ont adopté le vapotage, comme la France, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Canada, ont constaté une baisse du tabagisme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale ”, a-t-elle affirmé.

Initialement publié ici.