L'âge légal pour acheter du tabac devrait augmenter chaque année pour empêcher les jeunes de commencer à fumer, a déclaré le Premier ministre, qui s'est également engagé à lutter contre la vente de cigarettes électroniques jetables aux enfants.
Rishi Sunak a déclaré qu'il fallait faire davantage pour « essayer d'empêcher les adolescents de commencer à fumer en premier lieu », alors qu'il présentait son projet d'introduire une nouvelle loi interdisant la vente de tabac à toute personne née le 1er janvier 2009 ou après.
Il a déclaré lors de la conférence du Parti conservateur à Manchester que « aujourd’hui, un jeune de 14 ans ne se verra jamais légalement vendre une cigarette », en vertu de la nouvelle législation en vigueur en Angleterre.
M. Sunak a également déclaré que davantage d’efforts doivent être faits pour « restreindre la disponibilité » des cigarettes électroniques pour les enfants.
« Si nous voulons faire ce qui est bien pour nos enfants, nous devons d’abord essayer d’empêcher les adolescents de commencer à fumer », a-t-il déclaré.
« Parce que sans changement significatif, des milliers d’enfants commenceront à fumer dans les années à venir et verront leur vie s’écourter. »
Il a ajouté : « Je propose qu’à l’avenir, nous relevions l’âge légal pour fumer d’un an chaque année.
« Cela signifie qu’aujourd’hui, on ne vendra jamais légalement une cigarette à un jeune de 14 ans et que lui et sa génération pourront grandir sans fumer. »
M. Sunak a ajouté : « Les gens commencent à fumer quand ils sont jeunes : quatre fumeurs sur cinq ont commencé avant l'âge de 20 ans.
« Plus tard, la grande majorité essaie d'arrêter. Mais beaucoup échouent parce qu'ils sont dépendants et qu'ils regrettent de s'être mis à fumer.
« Et si nous pouvions briser ce cycle, si nous pouvions arrêter le début, alors nous serions sur la bonne voie pour mettre fin à la principale cause de décès et de maladies évitables dans notre pays. »
Il a déclaré que le vote sur la proposition au Parlement sera un « vote libre » et qu’il s’agit d’une « question de conscience » pour les députés.
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