Bruxelles, le 29 avril 2021. Le rapport final du Comité scientifique européen sur la santé, l'environnement et les risques émergents (SCHEER) concernant les cigarettes électroniques représente un recul pour l'Europe, selon l'Alliance mondiale des vapoteurs. Fondé sur des données insuffisantes, il ignore des preuves scientifiques cruciales, le témoignage des consommateurs et les avis d'experts recueillis lors de la consultation.

Commentant le rapport, Michael Landl, directeur de Alliance mondiale des vapoteurs (WVA) a déclaré :

“ Ce rapport est une catastrophe pour la santé publique et aura des conséquences désastreuses pour les fumeurs et les vapoteurs. Le SCHEER ignore de nombreuses données scientifiques sur le vapotage, pourtant fournies par des experts et des consommateurs lors de sa consultation en début d'année. Ils ont choisi de les ignorer. C'est un affront aux vapoteurs et au bon sens. ”

Le rapport ne tient pas compte de preuves indépendantes cruciales de Public Health England, qui montrent que les cigarettes électroniques sont 95% moins nocif que fumer et a récemment découvert que le vapotage est le les moyens les plus couramment utilisés pour arrêter de fumer.

“ Des pays comme le Royaume-Uni et la France encouragent activement les fumeurs à utiliser la cigarette électronique et à opter pour cette alternative moins nocive. Si l’UE souhaite réellement lutter contre les maladies liées au tabagisme, elle doit examiner attentivement toutes les données disponibles. Malheureusement, le rapport du SCHEER est biaisé contre le vapotage, et ses recommandations, si elles étaient transposées en législation, nuiraient à la santé publique ”, a déclaré Michael Landl.

Les prochains mois verront de nouvelles mises à jour législatives au sein de l'UE, conformément au plan européen de lutte contre le cancer, notamment des modifications de la directive sur les produits du tabac (DPT) et de la directive sur les droits d'accise sur le tabac (DAT). Dans ce contexte, les conclusions du comité SCHEER pourraient s'avérer préjudiciables à la santé des citoyens européens.

“Il semble que l'objectif principal ait été négligé : réduire le nombre de fumeurs et lutter contre les maladies liées au tabagisme. Le vapotage n'est pas du tabagisme et ne doit pas être traité de la même manière. La réglementation doit être conçue de façon à encourager les fumeurs actuels à passer au vapotage. L'UE doit se concentrer sur des solutions concrètes pour réduire les risques, et ce point essentiel est absent de l'analyse du SCHEER. Le vapotage peut aider les fumeurs à arrêter, mais ce rapport ignore ce fait et compare le vapotage à l'absence de tabagisme. Il n'est donc pas surprenant que les résultats ne reflètent pas la réalité.”, a conclu Michael Landl.