Résumé de la COP11 : L’OMS perd le contrôle de son programme prohibitionniste

La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé a accueilli COP11, sa conférence mondiale phare sur la lutte antitabac, et au lieu de renforcer son emprise sur la politique en matière de nicotine, elle a révélé à quel point son programme était devenu fragile.

Dès le départ, l'OMS a tenté de faire passer Des mesures mondiales plus strictes contre le vapotage, les sachets de nicotine et les produits à tabac chauffé. — le tout sans justification scientifique, sans transparence publique ni consultation des consommateurs. Mais au fil de la semaine, cette stratégie a commencé à s'effondrer. Ce qui devait être une simple approbation tacite des propositions anti-nicotine s'est transformé en une contestation ouverte de l'autorité de l'OMS.

Un nombre croissant de pays, notamment Nouvelle-Zélande, Albanie, Gambie, Mozambique, Macédoine du Nord, Saint-Kitts-et-Nevis, et Serbie, repoussé, Ils ont défendu leur droit d'adopter des politiques adaptées à leurs réalités. Ils ont plaidé pour la souplesse plutôt que pour l'obligation et pour la réduction des risques plutôt que pour l'interdiction.

Les résultats finaux de la COP11 témoignent de cette résistance. Bon nombre des dispositions “ prospectives ” les plus ambitieuses ont été assouplies ou transformées en lignes directrices non contraignantes. L’OMS et son réseau d’ONG, piloté par des donateurs, ont été contraints de reculer, incapables d’imposer leur modèle vertical sans susciter une contestation plus large.

Le fait que La Nouvelle-Zélande, un modèle de réussite mondiale en matière de réduction des risques, a reçu le “Cendrier sale”" prix Car son approche pragmatique n'a fait que renforcer l'absurdité du système actuel. Ce fut un moment qui symbolisait précisément à quel point idéologiquement capturés et déconnectés Les organisations alignées sur l'OMS sont devenues….

Le conflit interne de l'UE a éclaté au grand jour.

L'une des plus grandes surprises de la semaine est venue de l'intérieur même de la délégation de l'Union européenne. Malgré leur accord pour ne pas plaider en faveur d'interdictions mondiales et de mesures prospectives, la Commission européenne et la présidence danoise de la COP ont tenté de faire précisément cela — à huis clos et sans mandat.

Cela a déclenché résistance immédiate de Italie, Grèce et Pologne, qui a rejeté cette mesure et révélé un fossé plus profond entre les gouvernements nationaux et les bureaucrates bruxellois. L'affaire a pris une ampleur considérable. Aperçu des batailles à venir alors que l’UE s’apprête à mettre à jour sa directive sur les produits du tabac (DPT) et sa directive sur les droits d’accise sur le tabac (DAT).

Si la Commission est disposée à défier le consensus interne et se ranger du côté des prohibitionnistes à la COP11, À quoi peuvent s'attendre les consommateurs et les parties prenantes lors des négociations au niveau de l'UE ?

Les derniers jours : un changement de ton, mais pas de transparence

Samedi, l'élan idéologique en faveur de nouvelles interdictions s'était largement essoufflé. Nombre des propositions les plus radicales n'ont pas été adoptées. Le texte a été adouci, l'interdiction des filtres à cigarettes a été levée, et Toutes les mesures allant au-delà de la convention étaient volontaires plutôt que contraignantes, laissant la décision finale à l'appréciation du décideur final. aux gouvernements nationaux. C'était un signe clair que le modèle descendant de l'OMS avait perdu de son élan. 

Par conséquent, La COP11 n'a pu atteindre qu'un accord sur certaines questions environnementales et de responsabilité, tandis que le Secrétariat de la CCLAT a été contraint de reporter la plupart de ses propositions à la COP12, qui se déroulera en Arménie en 2027.

Un autre moment clé est survenu lorsque Saint-Kitts-et-Nevis a demandé que les produits de réduction des méfaits du tabac soient reconnus comme faisant partie des stratégies de santé publique.. La proposition a obtenu un soutien important d'autres délégations, Cela montre que de plus en plus de pays sont prêts à défendre la science et le pragmatisme. Cependant, en raison de l'opposition farouche des blocs prohibitionnistes, aucun consensus n'a pu être trouvé et la proposition n'a pas été retenue dans les conclusions finales.

Cependant, les défauts structurels du procédé COP restent intacts. Les réunions se tenaient toujours à huis clos. Les consommateurs étaient toujours exclus. Et les décisions étaient toujours davantage influencées par les donateurs privés que par les professionnels de la santé publique ou par des données probantes issues de la pratique.

Oui, le ton a peut-être changé, mais le processus, lui, n'a pas évolué. Tant que l'OMS n'ouvrira pas ses portes et n'inclura pas les personnes concernées par ses politiques, La COP restera une crise de légitimité en mouvement.

Nous devons continuer d'exiger l'inclusion des consommateurs, une véritable transparence dans l'élaboration des politiques et une approche honnête et scientifique de la réglementation de la nicotine. Cela implique de maintenir la pression sur l'OMS et d'exiger des institutions comme la Commission européenne qu'elles agissent. La dynamique est bien réelle, mais il est temps de l'accélérer, et non de reculer.

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