Pourquoi le Sénat kenyan devrait reconsidérer le projet de loi sur la lutte antitabac …

Les propositions relatives aux cigarettes électroniques et aux sachets de nicotine oraux, si elles sont adoptées, auront de graves conséquences imprévues et mettront inutilement en danger la vie de milliers de Kenyans. Les fumeurs se verront refuser l'accès à ces produits moins nocifs et seront condamnés à continuer de fumer les cigarettes qui tuent 9 000 de nos concitoyens chaque année. 

En réalité, arrêter de fumer est très difficile. Bien que près des deux tiers des 2,7 millions de fumeurs du pays déclarent vouloir arrêter, seule une infime fraction – estimée à 21 000 % – y parvient. Ils ont besoin d’aide pour y parvenir.

Une taxation excessive des produits nicotiniques moins nocifs, comme les sachets de nicotine, peut avoir des conséquences imprévues et aller à l'encontre des objectifs de santé publique visant à réduire le tabagisme. Des taxes élevées peuvent rendre ces alternatives moins accessibles, notamment pour les personnes à faibles revenus, qui sont les plus vulnérables aux maladies liées au tabagisme. 

Lorsque les alternatives moins nocives deviennent économiquement inaccessibles, les fumeurs peuvent soit revenir aux cigarettes traditionnelles plus nocives, soit se tourner vers le marché noir pour se procurer des produits moins chers. Ces deux situations compromettraient les objectifs de santé publique du projet de loi.

L'interdiction proposée des arômes dans les sachets de nicotine et les cigarettes est un autre sujet de préoccupation. Les arômes jouent un rôle crucial pour aider les fumeurs à se sevrer des produits du tabac combustibles traditionnels. Des études montrent que les produits nicotiniques aromatisés sont plus attrayants pour les fumeurs qui tentent d'arrêter, car ils atténuent l'association sensorielle avec la cigarette classique. Interdire les arômes pourrait dissuader les fumeurs de se tourner vers ces alternatives moins nocives, les incitant ainsi à continuer à consommer des produits du tabac plus dangereux. 

De plus, l'interdiction des arômes pourrait alimenter le développement d'un marché illicite. Les consommateurs en quête de produits aromatisés pourraient se tourner vers des sources non réglementées, où la qualité et la sécurité des produits ne sont pas garanties. L'essor d'un tel marché noir exposerait les consommateurs à des risques accrus et compliquerait la tâche des forces de l'ordre.

L'impact économique de ces modifications ne saurait être négligé. Une taxation excessive et l'interdiction des arômes pourraient engendrer des pertes de revenus considérables pour les détaillants et fabricants légaux respectant la réglementation. Ceci, à son tour, pourrait entraîner des pertes d'emplois et une instabilité économique, notamment dans les communautés où l'industrie du tabac joue un rôle important. 

De plus, la croissance du marché illicite pourrait priver le gouvernement de recettes fiscales, compromettant ainsi les ressources financières nécessaires au soutien des initiatives de santé publique.

La réduction des risques est une stratégie reconnue mondialement pour minimiser les effets néfastes du tabagisme sur la santé. En soutenant des alternatives moins nocives, telles que les sachets de nicotine, les cigarettes électroniques et autres produits non combustibles, le Sénat peut contribuer à réduire le fardeau global des maladies liées au tabac au Kenya. Ces alternatives doivent être accessibles et abordables, grâce à une réglementation garantissant leur sécurité sans imposer de taxes prohibitives ni de restrictions inutiles qui dissuaderaient les fumeurs de changer de produit.

Avertissement : Les opinions exprimées dans les articles invités publiés sur le site web de la World Vapers' Alliance sont celles de leurs auteurs respectifs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions de la World Vapers' Alliance ou de ses affiliés. La publication de contenu tiers n'implique aucune approbation, par la WVA, des opinions qui y sont exprimées.

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Le vapotage peut sauver 200 millions de vies et les saveurs jouent un rôle clé pour aider les fumeurs à arrêter. Cependant, les décideurs veulent limiter ou interdire les arômes, mettant en péril nos efforts pour mettre fin aux décès liés au tabagisme.

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